La solidarisation en bouche des attachements à une prothèse supra-implantaire est susceptible de la fragiliser. La réparation des prothèses amovibles a été l’objet d’une littérature abondante, mais qui ne s’applique guère à cette situation. Le but de la présente étude était de comparer quatre méthodes de fixation au fauteuil des attachements.
Quatre-vingts blocs de résine thermo-polymérisée ont été confectionnés et percés d’un trou de 8,5 x 5 mm. Les boîtiers d’attachement ont été solidarisés selon quatre méthodes : résine chémopolymérisable, résine photopolymérisable, résine chémopolymérisable avec silanisation des boîtiers, et résine photopolymérisable avec silanisation des boîtiers. Les blocs ont été immergés dans l’eau et dans un incubateur pendant 30 jours. Un test de flexion en trois points a ensuite été réalisé.
Des différences statistiquement significatives ont été observées entre les quatre groupes. Les résultats étaient significativement meilleurs avec la résine chémopolymérisable et la silanisation permettait dans les deux groupes d’améliorer encore le résultat.
En conclusion, les résultats de cette étude incitent à solidariser les boîtiers d’attachements des prothèses supra-implantaires avec de la résine chémopolymérisable plutôt que photopolymérisable. La résistance de la liaison peut être majorée en silanisant les boîtiers.
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